a belle saison est de retour ! Mais ce numéro estival de notre magazine continue de vous nourrir. Avec La Revue Notre-Dame-du-Cap, pas de « manger mou » sous prétexte que c’est l’été, ni de « bluettes » (voir p. 18) !
Le dimanche de l’Ascension, ce 1er juin, était aussi la Journée mondiale des communications sociales. Pour l’occasion, le personnel de La Revue a distribué des exemplaires du magazine lors des messes dominicales au Sanctuaire. Une fois de plus, les gens nous ont témoigné leur appréciation de La Revue. Et le commentaire qui revenait le plus souvent, c’est que « les articles sont d’actualité ». En effet, ce n’est pas le genre de La Revue de publier des textes qui auraient pu tout aussi bien avoir été rédigés il y a 75 ans…
Ce numéro-ci ne fait pas exception. Toujours dans le but de vous informer, de vous faire réfléchir et de vous faire du bien, notre magazine vous propose une entrevue présentant Marie Madeleine comme une femme moderne, à la fois libérée et libératrice (p. 9-10). Le théologien Normand Provencher, o.m.i. fait descendre la sainteté du ciel et la place à notre portée (p. 13). La bibliste Christiane Cloutier Dupuis attire notre attention sur la situation précaire des femmes dans le contexte patriarcal juif de l’Antiquité en décortiquant l’épisode de la veuve de Naïn dans l’Évangile de Luc (p. 20-21). Annie Gilbert relate les suites que peut avoir une agression sexuelle (p. 22). Dans son article sur l’Assomption de Marie, Jérôme Martineau évoque entre autres le point de vue des protestants et des orthodoxes à l’égard de ce dogme catholique (p. 27).
Pas de « manger mou » sous prétexte que c’est l’été
Quant au reportage sur le vénérable Ordre des Trinitaires, né il y a plus de 800 ans, il montre comment une institution religieuse peut évoluer dans le temps et s’adapter aux réalités nouvelles sans renier sa raison d’être ni son charisme. Leur Maison à Granby a su s’ouvrir à de nouveaux auditoires tout en demeurant un centre catholique. Cette ouverture me fait penser au Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap, qui souhaite élargir sa mission et toucher lui aussi de nouveaux publics. Le thème de la Neuvaine de l’Assomption 2025, « Est-ce que je peux vous aider ? » (p. 5), traduit bien cette volonté d’ouverture à l’autre : notamment, celui ou celle qui n’est pas croyant, qui est d’une autre Église chrétienne ou pratique une autre religion, ou qui est en recherche.
Bon été, bonne lecture et bonnes réflexions !
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Jusque-là supérieur provincial des Franciscains du Canada, Pierre Charland a été ordonné évêque de Baie-Comeau en mai dernier. Dans un esprit synodal, il souhaite donner la parole à ceux qui ne l’ont pas d’habitude en Église et être à leur écoute.
Délivrer les captifs d’aujourd’hui
Fondé il y a plus de 800 ans, l’Ordre des Trinitaires, présent chez nous notamment à Granby, poursuit dans la société moderne sa mission de libération des captifs.
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Beaucoup de lieux de retraite spirituelle chez nous, notamment les monastères, proposent aux retraitants de petits ermitages pour y vivre un moment de solitude et de silence, à l’écart du tumulte de la vie d’aujourd’hui.
